La chose

Si vous avez bien compris les articles précédent, il est un lien évident qui s'est construit entre la vie et la pulsion. Maintenant, intéressons nous à la chose.

 

Qu'est ce qu'une chose ?

 

Le mot chose est un mot dont on use constamment au quotidien. L'une de ces acceptions est des plus intéressantes : en effet bien souvent on se sert de ce mot pour désigner une réalité effective, mais indéterminée. Autrement dit je me sers de la "chose" pour désigner une réalité qui existe, mais que je suis incapable de voir ou détecter de quelque façon.

 

Exemple : Vous êtes seul(e) pour un instant dans votre salon (ou ailleurs, on s'en fout), vous posez votre sac sur la table. Pendant quelques secondes vous vaquez à quelques occupations, seulement voilà, vous retournez la tête, et quelle n'est pas votre surprise de constater que le sac n'est plus sur la table mais posé sur le fauteuil à 4 mètres de là. C'est ainsi que vous ne pouvez vous empêcher de penser qu'il y a « quelque chose » qui a bougé votre sac. On parle d'une réalité inconnue, on ne connaît pas le phénomène à l’œuvre, mais bien présente, car les faits sont incontestables à vos yeux !

 

On ne sait pas ce qu'est la chose, mais elle existe. Elle est bien là ! Une réalité inconnue.

 

Le "truc" (pour changer), c'est que des "choses", dans notre vie, on en a beaucoup ! Puisque l'on admet le plus souvent trois réalités dans le cadre de l'expérience de vie humaine, à savoir la pensée, les émotions ou les sensations, alors les choses sont susceptibles d’appartenir à une quatrième forme de réalité, car la chose est différente des réalités communes auxquels nous sommes habitués. Ou alors, les choses sont des phénomènes qui appartiennent à des étages inexplorés de réalités que l'on croit maîtriser : des pensées secrètes, des émotions inconnues, des actions ou sensations mystérieuses.

 

Bien sûr, il est des cas ou la chose n'est rien d'autre qu'une erreur d'appréciation : ainsi elle appartient aux catégories les plus évidentes du réels (mental, émotion, sensation au sens ordinaire) mais vous ne l'aviez pas reconnue comme tel sur le coup.

Exemple : Ce qui pourrait illustrer cette idée ici serait que ledit sac ait été transporté par votre chien de la table au fauteuil à votre insu. Explication surprenante, mais tout à fait plausible, rationnelle.

 

Mais, tout de même. Les anomalies d'une vie quotidienne sont pléthores. Et les explications rationnelles à leurs égards ne sont souvent que des excuses bancales. Et avec ce que nous avons vu précédemment, nous pouvons déjà établir une révélation : oui, la plupart des choses qui vous arrivent et que vous ne comprenez pas relèvent bien d'une quatrième dimension, distincte des autres : la réalité pulsionnelle.

Remarque: Bon, en fait c'est un tout petit peu plus compliqué que cela (un chouïa). Mais pour l'instant, on peut bien considérer une quatrième dimension seule, soyons simples et il n'y aura pas d'erreur ni confusion.

 

Bien des "choses" qui vous arrivent sont dues à des phénomènes spontanés, qui n'ont que faire de la raison, et donnent lieu à des scènes complètement irrationnelles. Oui, les choses sont très souvent des pulsions.

 

La catégorie de l'inconscient regroupe un bon morceau des "choses" qui relèvent de la bizarrerie individuelle. Je veux dire, quand on envoie trois fois de suite un je t'aime à son ancien(ne) conjoint(e), il y a bien un truc non ? C'est l'évidence. Seulement les pulsions, ce n'est pas que l'inconscient : déjà, au passage, elles peuvent être conscientes, mais surtout, elles débordent allègrement au delà de la personne humaine.

 

Ainsi, il ne serait pas inintéressant de considérer les aberrations pulsionnelles comme une expression inconnue de la vie elle même : des pulsions que l'humanité n'a jamais observé.

 

Il est encore bien trop tôt pour parler en ces termes. Toutefois, il est bon de s'attarder sur la notion de chose au regard de sa vie propre.

Pensez-un peu à votre regard. Pensez à ce mental bien certain de ses repères, pensez à ces émotions pré-mâchées par vos musiques préférées, pensez à ces sensations amoindries par la saturation. Au-delà de ce que votre personnalité pense de votre parcours, n'y a-t-il pas quelque chose de plus ? N'y a-t-il pas des choix irrationnels, des comportements incompréhensibles, ou des instants qui semblerait téléguidé par une force indéfinissable ?

 

Exemple : Depuis que vous êtes petit, vous adorez les films historiques ou les documentaires, pourtant vous venez d'un environnement ou tout le monde n'en a cure, mais c'est comme si, à chaque passage, vous vous sentiez absorbé. De plus, par hasard, vous en êtes venu à devenir comptable dans un musée. A croire qu'il y a quelque chose qui vous pousse à vous rapprocher du passé. Se pourrait-il que tout cela ait un sens ? Que vous ayez quelque chose à faire dans ce domaine ?

 

Ce sont ces choses qu'il faut observer. En vérité il n'est pas nécessaire d'observer les choses avec une telle distance, les mouvements du quotidiens peuvent suffire eux aussi, à partir du moment ou vous tentez de comprendre qu'elle est ce truc qui vous pousse.

Et les choses sont omniprésentes. Tout le temps. A tout moment.

Maintenant la question est de savoir ou elles se cachent. Et surtout, ce qu'elles cachent.

 

Encore une fois : servez vous de mes propos pour allumer votre flamme intérieure, tordez-les pour les adapter à votre expérience, avec votre champ lexical. Ce n'est que de cette façon, par la redécouverte, qu'ils feront corps avec vous. Évidemment, ne le faites que s'ils sont incandescents pour votre âme.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0