Il est temps de finir les bases, et pour cela nous allons parler un peu du temps et de l'espace. D'une façon non conventionnelle, comme à notre habitude.
Tout d'abord, considérons les comme un cadre à part entière : c'est le cadre de l'espace-temps qui délimite notre univers, et en dépit que ce fait soit approuvé par la science elle même, je l'avance ici comme une affirmation qui relève seulement du bon sens et que tout le monde peut globalement comprendre.
Remarque : Hé oui. J'aime prendre mes distances avec la science. Quoique des fois je fais moi même de la science de bazar.
Ainsi, c'est dans l'espace-temps que les choses se manifestent, autrement dit tout ce qui existe prend place dans le temps et l'espace selon des proportions variables.
-Il existe le mouvement dans l'espace : le déplacement.
Exemple : Si je me déplace de 5 kilomètres à pied, j'effectue une marche sur une distance conséquente pour un pédestre. Un mouvement d'un point A à un point B.
-Il existe le mouvement dans le temps : le changement.
Exemple : Un homme dans le coma pendant 10 ans ne bougera pas de son lit, pourtant, s'il se réveille au bout du compte, il s'apercevra qu'il a changé. Il y a eu comme un mouvement qui ne se mesure pas en distance mais plutôt du point de vue de la forme.
On remarquera que le changement est un mouvement dit qualitatif... :
Exemple : Alors même que je ne me déplace pas, ma forme elle « bouge » à travers le temps. Mes qualités, attributs ne sont donc plus les même.
...Tandis que le déplacement est de nature quantitative :
Exemple : Lorsque je me déplace de 5000 km en prenant l'avion, je ne change pas de forme.
Penchons nous un peu sur le temps, notion si mal comprise. Qu'est ce qui occasionne les changements ?
Du point de vue de la science ce n'est pas si clair. On se concentre plutôt sur la succession des évènements et donc de la causalité : un événement passé est forcément à l'origine d'un effet actuel. La cause précède toujours l'effet.
De notre point de vue... On s'en fiche un peu de tout ça, car la réponse est claire. Les changements, les transformations sont causés de manière évidente par les phénomènes pulsionnels, autrement dit l'âme. Et pour cela il n'y a qu'à observer les transformations majeures d'une vie.
Vous naissez, grandissez, vieillissez, et vous mourrez. Ce sont des phénomènes qui se font tout seuls, et le mot «phénomène biologique » cache surtout l'empreinte de la pulsion. En clair, tout cela relève de l'arrière monde de l'âme. Il en est de même pour la majorité des phénomènes naturels, stellaires, qui apparaissent d'eux même. C'est bien pour cela que l'on parle de nature ou de cosmos pour le dehors !
Bien sur des accidents peuvent se surajouter, mais ils ne sont eux même rien d'autre que le produit d'une nature qui est déviée à un certain niveau de développement.
Exemple : Le capitalisme, dans toutes ses erreurs, n'est que le produit des merveilleuses dispositions de l'âme humaine, qui a parfaitement bien compris sa nature (ironie). Si vous êtes broyés dans votre devenir par le système, sachez que ce dernier n'est pas abstrait, il est vivant, il est la conjugaison de merveilleuses intentions (ironie).
L'origine du changement de forme réside donc dans le devenir spontané de la vie.
Ainsi, ce que l'on appelle temps, ce n'est rien d'autre que le rythme auquel la pulsion va changer la forme, se transformer. Ou pour dire les choses plus simplement, nous pourrions donc voir le temps comme la mesure de l'évolution.
Remarque : On pourrait même dire que lorsque la vie s'étale, elle se spatialise et tend vers la manifestation, mais lorsque qu'elle s'élève/se verticalise, elle se temporalise (beurk) et tend vers l'évolution.
Pouvons nous trouver des gages à de telles assertions ? Plutôt facilement, car au fur et à mesure de ses expériences, l'être humain a pu constater que les transformations opèrent selon un rythme relativement similaire (une fourchette) en fonction des appartenances aux différentes espèces. Les êtres humains vivent à peu près le même nombre d'année, selon un rythme évolutif similaire. Je suis certain que si vous avez 100 ans, vous êtes dans une forme de « vieillesse » (Et si ce n'est pas le cas, donnez moi le nom de votre crème de nuit).
Évidemment, pour mesurer ce rythme nous nous servons de différents repères. Et c'est ainsi que 20 révolutions de la planète Terre autour du soleil (20 ans) supposent un changement de forme conséquent : grossièrement le passage de la forme de nourrisson à celle d'adulte. Mais attention ! Les repères, ne sont que des repères. Ainsi la montre n'est qu'un battement, un rythme mécanique qui permet la comparaison avec le rythme de la pulsion qui évolue.
Il est important de dire que le temps et l'espace sont toujours liés dans l'univers. Il faut les voir comme des pôles. Ainsi, selon les niveaux de réalité concerné, les changements de forme prendront plus ou moins de place dans l'espace. L'évolution, pour exister, doit se manifester sur un plan.
Exemple : Un changement physique opère sur l'étendue qu'est le corps. Le changement de la façon de penser opère dans une réalité qui nous semble non spatiale, ou quasiment (de fait nous
ne savons rien de la « taille » d'une pensée, que nous n'avons jamais pu détecter). La pensée : des formes difficilement quantifiables...
Remarque : C'est ainsi qu'il est choses dans l'univers qui s'approchent au plus près de l'un des pôles. Certains éléments sont quasi intégralement spatiaux et d'autres presque entièrement temporels.
Revenons sur le temps.
Évidemment, des pulsions qui agissent et qui se renouvellent, on peut en trouver à différentes fréquences. Qu'est ce que j'entends par là ? Qu'il y a comme des réseaux parallèles d'évolution, de changements, autrement dit des pulsions qui évoluent à un rythme différent les unes des autres.
A ce titre, nous avons parlé du rythme de la croissance, mais le sommeil suppose un cycle/rythme différent qui ne manquera pas d'engendrer des renouvellements de cellules à une certaine échelle, et donc, nécessairement, un renouvellement de la forme.
Remarque : Et on va s'arrêter là parce que je ne suis pas biologiste.
C'est par ce biais que l'on peut comprendre le rapport le plus basique au temps. En effet, le temps nous paraît long ou court selon l'évaluation que nous faisons du rythme du changement.
Exemple : Si je vous dis qu'un voyage en fusée jusqu'à la planète Jupiter dure 5 ans, vous allez trouver cela long ! Parce que 10 ans (aller-retour), c'est une durée conséquente au regard du rythme d'évolution de la vie humaine. Passer toute votre jeunesse (et les changements de forme) dans un vaisseau spatial, très peu pour vous !
Mais tout dépend du rythme que l'on considère !
Exemple : Attendre 2 heures dans une file d'attente n'est pas aussi long qu'un voyage de 12 ans en fusée, ce n'est donc rien au regard de la vie humaine. Pourtant c'est long. Pourquoi ? Parce que le rythme que vous considérez ici est probablement un rythme journalier : le cycle de la faim, ou du sommeil ou à plus forte raison le rythme de la vie sociale.
On verra par la suite que cette appréciation peut devenir bien plus qualitative.
Remarque : Pour ce qui est de l'espace, on peut dire que notre appréhension basique du petit et du grand (ou loin et proche) se fait en fonction de notre capacité à pouvoir investir notre environnement. En clair c'est petit si je ne peux rien y faire, et grand si ça dépasse mon appréhension. Enfin, c'est du bon sens et pour le coup on s'en fiche.
Remarque n°2 : Rassurez-vous, avec le temps l'espace va devenir beaucoup plus intéressant !
Il faut savoir que la science n'établit pas de lien explicite entre la pulsion, le changement et le temps. Le temps semble parfois être une quantité déconnectée de l'évolution. Et c'est bien pour cette raison que la science conçoit le temps comme une dimension unique, qui s'adjoint en tant que quatrième dimension de l'espace.
Et c'est un problème, parce que si le temps implique le changement, c'est en fonction du nombre de « causes » du changement que nous devrions l'envisager, or nous venons de voir que des rythmes évolutifs, ou des axes d'évolution, il y en a plusieurs :
Ce sont autant de temps distincts !
Mais pour opérer une vraie distinction, on ne doit viser que les formes radicalement différentes, autrement il y aurait autant de temps que de personnes (ce qui n'est pas faux, mais pas assez universel). Ainsi on peut dire avec certitude qu'il existe 4 types de temps, qui sont 4 types de formes, associés à 4 espaces, ce pour mieux former 4 espaces-temps différents.
Et si je vous dis maintenant qu'un espace-temps n'est rien d'autre qu'une réalité, alors vous comprenez que je ne fais que parler de quelque chose de très connu.
-La réalité physique
-La réalité émotionnelle
-La réalité mentale
-La réalité consciencielle (ou animique)
Chacune de ces réalités suppose une typologie de forme, et une évolution pour ces formes. En clair un type de temps privilégié et l'espace qui va avec. C'est une chose que l'on comprendra bien mieux dans la seconde section, qui ne va pas tarder à arriver.
Remarque : Il existe aussi un lien avec les 3 directions de l'espace. J'ai dit 3 ? On pourrait pas imaginer qu'il y en ait 4 pour que ça colle avec mes dires ? A votre avis, ou pourrait bien se trouver la 4ème direction...
Pour la note suivante, nous allons aborder un problème pire encore. Savez-vous qu'en plus de ne considérer le temps que comme un quatrième axe de l'espace, la science envisage qu'il ne va que dans un seul sens.
Terrible non ?
Remarque : Bon, en fait de science, ce que je critique, c'est essentiellement la science moderne. Idiote qu'elle est de s'être coupée de son intériorité. Mais sinon, ces liens entre temps et l'âme, dingue hein ? Ça change de la montre !
Bonus
Ce qui va suivre est facultatif. Attention, cela pourrait vous embrouiller.
Traditionnellement (pour la science) la cause précède l'effet. Cela signifie que la cause est toujours située dans le passé, et nous indique de surcroît le sens du temps. Pourtant, nous avons bien vu au regard de nos différentes notes que lorsqu'un mouvement est considéré de bout en bout, la cause de son existence réside dans une nature qui est non pas « passée », mais permanente. En clair dans un arrière monde trop subtil pour être clairement résumé par le passé ou le futur envisagés seuls.
Nous l'avons déjà dit : l'essentiel est un potentiel. Une source de création.
En effet, ce qui ne change pas (ou très peu) n'est pas passé : si je suis toujours là, je ne suis pas mort. Et si je suis toujours jeune, ma jeunesse n'est pas passée.
Ce qui ne change pas n'est pas engagé dans un devenir futur : A supposer que je ne change pas, je ne deviendrais pas forcément vieux.
Et cette chose est peut être trop grande pour se dévoiler toute entière au présent : tel que je suis je n'ai peut être pas montré toutes les formes que je peux prendre, toutes mes capacités. Je pourrais devenir président si je le voulais ! (Evidemment que non.)
Cette chose ne peut être qu'un potentiel : quelque chose de trop grand pour être appréhendé par le passé ou le futur seuls (et le présent aussi, évidemment). Vous avez du mal ? Alors un autre exemple.
Considérez donc un pur potentiel : un moteur.
Exemple : Mon moteur me permet de rouler, et plus que le fait que j'appuie comme un dératé sur la pédale, il est la vraie cause (permanente et non passée) de ma vitesse. Avec lui, je peux atteindre différents rythmes de croisière (mon présent ne dévoile pas tous les possibles). De plus il pourrait me permettre de monter jusqu'à 300 km/h ! Mais ce n'est pas parce que je peux le faire... que ça va forcément arriver (futur incertain). Que de possibilités avec cette voiture ...(potentiel).
L'appui excessif sur la pédale est un accident, et la cause réelle de ma vitesse est dans le capot. Il en est de même pour l'âme qui ne réside pas dans un capot, mais un arrière-monde très subtil et omniprésent.
Mais bien sûr, à ne considérer que notre potentiel ne réside que dans le génome, et non dans un arrière monde impalpable et spontanément créateur, on ne peut que passer à côté de cette façon de voir les choses.
Remarque : Et pourquoi pas d'ailleurs, car au fond, chacun pense comme il veut...
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