Attention, les notes relatives à la section de la voie irrégulière risquent d'être plus longues que la normale. C'est que le sujet n'est pas facile à raccourcir et simplifier.
Nous commençons faussement dans un espace-temps à niveau zéro. Cela implique que vous soyez, le plus clair de votre temps bloqué dans votre vie et perdus dans vos intentions : vous faites des choses par obligations, et lorsque vous êtes libres, si tant est que cela arrive, vous ne savez même pas quoi faire. Le tout avec une conscience minuscule. Une belle vie quoi.
Il est compliqué, dans un tel état, d'initier un quelconque changement. C'est vrai, on se sent submergé par des montagnes : Le travail, les responsabilités, le poids de la famille et des traditions...
Comment diable changer des choses si ancrées ?
Et lorsque l'on essaye de sortir un peu de ses habitudes, on tombe très vite sur de mauvaises influences : la folie du progrès, la désorganisation, le sentiment de perdition.
Que diable faire face à de telles monstres ?
La vie est impossible à conquérir ?
Non, il convient simplement de bien choisir son champ de bataille !
Il ne faut pas attaquer le dragon de plein fouet. Et c'est bien la raison pour laquelle le premier combat que nous devons mener est un combat que nous pouvons gagner. Alors anéantissons d'abord la queue du dragon.
Cette première bataille que nous allons mener sera relative... au temps linéaire !
Nous pouvons associer ce premier type de temps à une première direction symbolique pour la conscience.
Qu'est ce que le temps linéaire ?
C'est le temps qui file comme une flèche, l'idée que les évènements s’enchaînent et ne se ressemblent pas. En fait, c'est une première forme de regard, d'appréciation sur l'évolution et les changements de forme. Un regard très individuel.
Pourquoi ?
Parce qu'il est principalement suscité par les perceptions, sensations. Les sens sont affublés à la proximité, et donc ne construisent pas vraiment de profondeur dans l’expérience : le sens me communique des informations individuelles, difficiles à partager avec les autres, et qui n'ont pas vraiment vocation à l'être, ou seulement là encore, à un cercle proche. C'est ainsi qu'elles ne permettent aucune projection dans l'avenir, si ce n'est l'idée que demain sera un autre jour, d’où la structure d'une ligne : nous n'avons pas assez d'information pour envisager des « prévisions » solides, selon une connaissance du monde qui nous permettrait d'anticiper l'évolution de notre environnement à plus grande échelle. On sait juste que les choses s’enchaînent.
Toutefois, les sens ne suffisent pas. Ce qui crée le temps linéaire en tant que tel, c'est l'apposition de la conscience sur ce que les sensations apportent. En effet, il n'y a que lorsque la conscience (considérez là comme un « intérêt ») s'élève jusqu'au niveau de la perception qu'elle entre dans une forme de temps linéaire. Ça a l'air compliqué comme ça, mais en fait ce n'est rien d'autre que... L'attention.
Lorsque je suis attentif (intéressé) à mon environnement proche, cela suscite une « ligne de vie », c'est à dire une suite d’expériences vraiment vécues comme personnelles, individuelles.
Et c'est bien là que l'on observe le basculement dans une autre forme de temps, merveilleux d'ailleurs. Avec le niveau 0 le temps se compte, les instants sont délimités arbitrairement, mécaniquement. Mais avec une présence attentive (élévation vers le niveau 1 : temps linéaire), donc suffisamment intéressés à ce que l'on perçoit, les instants deviennent naturels, avec début et fin : c'est ce que l'on appelle des moments. Un moment est une situation vivante, vécue par un individu seul ou avec son cercle proche. Le moment est toujours bien délimité après coup au travers du souvenir : on ne sait pas comment, mais le souvenir suscite un début et une fin parfaitement clairs dans notre esprit.
Remarque : En fait, techniquement, tout les éléments qui ont participé à la situation (l'essentiel) appartiennent au souvenir, et tout ceux qui n'enrichissent pas cette situation en sont exclus.
Donc, quand je suis attentif, j'entre dans le temps linéaire.
Bien sûr, il ne suffit pas d'entrer dans le temps linéaire pour y trouver un morceau de son âme véritable. En effet, bien qu'il soit la forme de temps la plus facile à pénétrer, parfois, on le fuit ce temps. Pourquoi ?
Mais parce qu'il peut être désagréable !
Exemple : Vous êtes au travail, vous avez passé deux heures en état zombie (niveau 0). Le temps d'un instant, vous décidez d'être attentif. C'est super. Enfin non en fait. Parce que maintenant que vous êtes plus conscient de votre expérience individuelle, vous êtes bien au fait de cette vérité : vous vous ennuyez. Ce travail est désagréable ! En vous avez encore deux heures à tenir ! Quel enfer... Il vaut mieux redevenir un zombie, c'est plus facile...
Remarque : évidemment, ce n'est pas toujours aussi insupportable.
En vérité, le temps linéaire doit être apprécié dans un champ d'action adapté. Du moins pour commencer. Ce que j'appelle champ d'action, c'est un espace associé ! Un espace ou vous avez du pouvoir, plus précisément le pouvoir de susciter une expérience personnelle agréable !
Ainsi, vous allez devoir vous aménager un espace et un temps bien à vous dans votre emploi du temps.
Cet espace, et ce moment associé, c'est à vous de le créer. Par la remise en question, la lutte, la desidentification.
Je m'explique.
Si vous voulez vous découvrir, il vous faut trouver des occasions de changer. Mais personne d'autre que vous même ne vous les donnera. Si vous écoutez le monde extérieur, il vous sollicitera sans pitié : ce peut être un travail qui exige de vous des tâches à accomplir même à domicile, ce peut-être une famille abusive, des amis envahissants, etc.
Tant que vous ne pouvez pas vous donner la chance de vivre des expériences au niveau individuel, les choses ne changeront pas. C'est ainsi qu'à ce niveau, vous vous devez de repousser votre environnement un minimum.
Qu'on soit clair, ceci est le temps linéaire, relativement restreint donc. Alors l’exigence que nous avons là, c'est de délimiter seulement un espace tout aussi restreint : c'est ce que l'on appelle l'espace privé.
Cela implique, non pas de vous fâcher avec vos proches, ni même à ce stade de couper les ponts avec ces personnes envahissantes (peut-être même néfastes!), on ne vous demande pas non plus de quitter ce travail harassant. Non, tout cela serait un niveau d'exigence trop grand pour commencer !
La seule chose que nous exigeons ici, c'est de repousser tout ce monde un minimum. Quand bien même ils pourraient être vos enfants.
Si vous n'êtes pas capable, dans une semaine type, de trouver quelques moments à vous, alors vous êtes littéralement esclave. Et ce n'est pas normal. Vous devez combattre. Trouvez des choses à abandonner, à interrompre. Des choses déjà inutiles que vous pouvez quitter et qui vous donneront du temps libre, à expérimenter sous la forme que vous voulez.
Cela, c'est l'attention qui vous le dira !
Vous allez user de votre attention par « piqûres ». Et vous verrez bien qu'il est des activités qui lorsqu'elles sont appréciées et jugées désagréables, ne suscitent pas de fuite : vous sentez que vous avez du pouvoir sur ces dernières, le pouvoir de changer les choses.
Exemple : Lorsque vous faites preuve d'attention au travail, vous sentez bien que vous n'avez aucun pouvoir ou très peu sur les évènements, ce qui rend les choses encore plus difficiles à vivre. En revanche un soir à la maison, vous avez fait preuve d'un peu d'attention, et vous vous êtes rendue compte que ce programme télé que vous regardez est vraiment pas terrible. Et là, vous sentez bien que vous pouvez l’arrêter, ne serait-ce pas l'occasion de créer un temps libre pour autre chose ? Il en est de même pour ce surplus de travail que votre patron vous donne à la maison, vous vous sentez légitime de le refuser maintenant que vous êtes attentive, ce n'est pas inscrit dans votre contrat, donc il n'a qu'à se faire cuire un œuf... Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?
A force de faire, vous allez pouvoir vous construire un champ d'action : un espace privé au sein duquel vous pourrez expérimenter différents types de moments, donc user de votre attention de manière accrue.
Remarque : l'espace privé, ce peut être un ou plusieurs lieux, à un ou plusieurs moments. Ça peut se limiter à vos seules mains libres (qui peuvent saisir un livre, ou un ordinateur, etc.).
Mais comment faire ces nouvelles expériences ?
Et c'est là que les choses deviennent intéressantes.
Que dit l'attention, à travers les sens, la perception ?
Elle dit le mal être ou la satisfaction: lorsque je m'écoute, je peux dire si je vais mal ou bien. On parle là de sensations physiques ! Relatives au stress ou aux sensations agréables.
Lorsque nous sommes attentifs et que nous vivons des moments désagréables, c'est que la conscience ne détecte pas notre nature, ou du moins qu'elle ne se présente pas comme nous le voudrions. Sinon nous serions intéressés.
Mais lorsque l'attention est déportée à certains endroits, elle suscite... Du désir !
Qu'est ce que le désir ?
Le premier Graal à l'état brut. Le désir, c'est la première manifestation de votre âme naturelle !
Remarque : Le phantasme étant la forme initiale, zéro.
Le désir est une volonté qui vient toute seule, spontanément. Le désir est donc une volonté pulsionnelle, et même naturelle (et je vais clarifier et catégoriser tout cela plus tard).
Remarque: Vous pouvez aussi le voir comme une pulsion, accompagnée automatiquement d'une volonté.
Lorsque nous sommes dans notre champ d'action, ce que nous voulons, c'est effectuer des actions possibles, et bien être attentif à ce qu'elles suscitent en terme d'expériences individuelles. Si nous nous sentons mal, c'est que la chose considérée ne nous correspond pas. En revanche, si elle suscite satisfaction immédiate, ou désir, alors elle est bonne ! Notre âme est là !
Remarque: Oui, il y a quelques nuances à faire. Prochaine note.
Il faut bien comprendre ce qu'est le désir.
Nous avons différents types de besoins. Des désirs fondamentaux, primaires, qui peuvent être assouvis immédiatement: ce sont les besoins. Il existe aussi des désirs de plus en plus élaborés qui ne peuvent se satisfaire dans l'immédiat (je ne parlerai pas de besoins secondaires, mais vous pouvez le faire). Ainsi, il est des désirs que je peux combler, et d'autres non.
Exemple : Si j'ai soif, je peux me servir une boisson dans mon frigo. Si je me rappelle de mes désirs d'enfants, je ne peux pas forcément les réaliser : ce n'est pas parce que j'en ai vraiment envie que je peux devenir pilote de ligne, là, tout de suite...
Remarque appuyée : Je sais bien qu'il est des gens pour qui les besoins primaires sont durs à satisfaire. Aussi déplacé que je puisse paraitre, n'abandonnez pas. Le désir, s'il est une pulsion, est aussi un premier niveau de magie. Un vrai désir naturel et complet, régulièrement stimulé, provoquera des changements irrationnels dans votre vie. C'est mon point de vue. Évidemment, je ne suis pas à votre place, et c'est presque insultant de supposer une solution si facile pour des problèmes si réels. Je m'excuse pour ceux que cela blesse. Mais je signe. (La pratique suppose plus de nuance et de pragmatisme que mes présents résumés.)
Les désirs qui peuvent être assouvis, les plus proches, suscitent de la satisfaction. Mais les autres, finalement, peuvent susciter de la frustration. Qu'est ce que la frustration ? Une distance trop grande entre moi et mon désir (un désir vécu comme inaccessible donc).
Nous allons nous servir de notre champ d'action pour expérimenter tout cela. D'abord, nous essaieront de satisfaire les désirs les plus accessibles, immédiats, en créant le confort qui nous est le plus agréable. Évidemment, confort est un mot générique : le plaisir peut être suscité par une bonne séance de sport, ou autres. Mais nous allons aussi tenter, non seulement de susciter le désir pour les choses lointaines, mais aussi de réduire le plus possible la distance.
Mais comment ? Comment réduire la distance pour quelque chose de, sinon impossible, lointain ?
Par la virtualité.
Nous allons faire "comme si". Ou pour le dire autrement, nous allons jouer. Et c'est bien à cela que sert l'espace privé.
Qu'est ce que le jeu ?
C'est une simulation. Lorsque nous jouons, nous faisons semblant, et ce faisant, nous touchons les réalités convoquées sans les conséquences qui vont avec.
Exemple : Si je joue à la guerre, je peux tuer et être tuer sans les conséquences fâcheuses qui vont avec. Mais de la même manière je peux simuler de vrais désirs, par exemple si je suis passionné par l'aéronautique je peux acheter des jeux ou des simulateurs de vols, regarder des films et documentaires, des livres... Tout cela me permet de me projeter sans pour autant m'engager dans un quelconque cursus qui ne manquerait pas de chambouler ma vie.
Plus que le jeu, c'est l'idée de simulation, de virtualité qui prime (enfin c'est la même chose...), surtout si vous êtes d'un tempérament sérieux : cela ne vous empêche pas de projeter, au travers, de films, livres, jeux vidéos, ou encore d’entraînements, préparations, initiations, découvertes.
Par le jeu ou le virtuel, l'âme lointaine se rapproche, et c'est bien ce que nous voulons. Ce faisant la distance est plus courte, et elle ne suscite plus de frustration.
Bien entendu, il est des désirs qui sont en décalage avec la personnalité que nous nous sommes construites, ou des désirs qui sont encore trop immatures. Ils doivent malgré tout être exprimés, et pour éviter le ridicule, il est indispensable de disposer d'un espace privé.
Remarque: Ce que je vous dis là, c'est que certains des essais, même virtuels, vous mettront mal à l'aise. Imaginez quelqu'un de coincé faire sa première danse devant un miroir. Ben ça coince, dans tous les sens du terme.
Il suffit donc d'exercer son attention pendant vos moments privés, tenter d'y susciter de la détente, de bonnes expériences, et toujours observer le résultat de ces expériences : la chose vous a-t-elle plu ou non ? A force de jouer, tester, et de rester critique, attentif sur ces expériences, vous commencerez à apprendre à vous connaître.
Attention, ce que nous voulons, c'est un désir pur. Et ce n'est pas chose facile.
Au début, ce sont des sortes de mélanges entre le phantasme et le désir qui apparaîtront.
Pourquoi ?
Si le phantasme est le "niveau 0" de l'inspiration, le désir en est le "niveau 1". Ainsi, on peut considérer que le désir est la descente de l'inspiration, qui passe du monde de l'âme (phantasme), au monde du mental (désir). Et c'est pour cela que le désir est une volonté, il est l'entrée de l'inspiration, du sens, de la nature profonde... dans la pensée.
Seulement voilà, parfois, la personnalité est réfractaire. Quand bien même vous voulez changer, il est des parties de vous qui ne veulent pas changer, ou pas disparaître. On peut aussi bien considérer que vous vous sentez trop faible ou indigne d'un tel désir, ou que la société aidant, votre champ des possibles est si restreint que vous ne pouvez même pas vous autoriser à « désirer » cette image qui vous vient en tête.
Exemple : Pendant vos moments de détente, il vous arrive parfois d'avoir des images spontanées, relatives à l'archéologie. Mais impossible pour vous de vous intéresser plus à la chose. L'archéologie, c'est impossible, ce n'est pas votre monde, et ça demande des connaissances que vous n'avez pas : trop de choses à assimiler. Non, ce n'est pas une passion pour vous. Dans une autre vie, ça aurait pu être sympa, mais là, c'est trop tard.
Considérez qu'il existe une barrière mentale qui bloque votre inspiration. Et votre désir est refoulé. Comme dans une boite de nuit !
Remarque : En vérité je schématise, la barrière n'est pas tant strictement mentale que « superficielle ». Les pensées étant peu lourdes, très virtuelles, elles sont souvent le principal constituant de cette première barrière. Mais ces blocages sont aussi constitués de quelques sentiments obstruants, symboles prêts à porter que l'on se raconte à soi même (conte), et autres petits réflexes superflus.
C'est ainsi que vous verrez qu'il ne suffit pas d'avoir du temps libre pour être libre. Ce qu'il faut, c'est aussi s'autoriser ce que l'on s'interdit d'être intérieurement. Et si ce que nous voulons, ce n'est qu'un désir éclairé, alors il suffit de s'autoriser, au moins, la liberté de penser. Vous aurez donc quelques schémas desquels vous devrez vous désidentifier. Et cela suppose un va et vient entre la remise en question/déconstruction de certaines de vos pensées ou fonctionnements superficiels, et l'adhésion/l'élan vis à vis des désirs refoulés.
C'est exactement la que se présente la grande créature à abattre. Le démon. Mais nous le verrons dans la prochaine note.
Revenons au désir pur. Lorsque, à force d'attention, vous parvenez à graviter autour d'un désir que vous observez comme très agréable, bénéfique, alors celui-ci se fait de plus en plus fort. Ainsi, il ne suffit plus que ce désir devienne pur, parfait, pour définitivement basculer dans le niveau 1.
Ce que nous voulons, c'est que vous vous identifiez à votre désir, que l'observiez complètement avec votre attention/conscience, et surtout que vous le fassiez durablement. Si vous le faites avec sincérité, (et que vous avez bien déconstruit votre personnalité) alors le désir apparaîtra de manière claire et complète.
Et qu'est ce qu'un vrai désir ? Un vœu, le souhait d'un enfant, ou pour le dire autrement... une prière.
Oui, la prière est un désir parfaitement formulé, une inspiration parfaitement pensée, et non plus phantasmée (vous en aurez toujours des phantasmes ! Mais vous avez le désir clair en plus).
Exemple : Avec le temps, vous vous êtes autorisé de plus en plus de films et documentaires sur l'archéologie, sans trop vous en rendre compte au début, puis c'est devenu de plus en plus
agréable. Et il est arrivé ce moment ou vous vous êtes dit intérieurement : en fait, ce serait vraiment génial d'être archéologue !
Une pensée nette et intelligente, une volonté rattachée à sa nature, c'est cela prier.
L'aspiration.
Tout ce travail, tout ce processus de conversion positive peut être qualifié d'aspiration, une sorte de conjugaison de l'attention et des désirs vers l'idéal. c'est la première forme que prend la nature : encore à distance, certes, mais visible !
Remarque : Une vraie aspiration, bizarrement, se vit comme une étoile filante ou une bouteille à la mer. On ne sait pas pourquoi mais vient l'envie, même lorsque l'on ne croit en rien, de
demander quelque chose à quelqu'un... Un genre de : " Je ne sais pas si quelqu'un m'écoute, mais si tu m'écoutes, j'aimerais tellement que..."
Modification du premier espace-temps :
- Lorsque le désir devient une aspiration, une intelligence pensée, alors le champ d'action associé, (l'espace privé) peut être complètement investi en retour. Et l'espace privé devient un espace intime, ou les désirs peuvent s'exprimer librement sous forme de jeux.
- Lorsque le désir devient une aspiration, la ligne du temps linéaire ne conduit plus nulle part, mais vers un but, ce qui signe l'inversion de ce temps : le temps linéaire devient... Espoir.
Pourquoi parle-t-on d'une inversion du temps ? Parce que l'attention, la perception intelligente et choisie de mon environnement proche, transforme ma pensée (futur) : l'avenir et la réflexion ne sont plus pessimistes, on ne pense pas que demain sera moins bien, mais au contraire, on génère des pensées agréables, ouvertes sur de grandes possibilités individuelles, et l'on envisage que demain sera meilleur.
Et techniquement, ceci sonne la fin de la première étape ! Il y a encore à dire, mais on va faire une pause hein.

Un temps plus sensé Un espace plus libre
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