Si les étapes se veulent bien symétriques, ici les notes ne le seront pas sur tous les points (quoique globalement nous y sommes, sans aucun doute). Il n'est pas facile de raconter les étapes de la même façon, quoique j'ai essayé par moment de le faire. Rien de grave, continuez.
Et voici notre deuxième champ de bataille, déjà plus conséquent. Après la queue, on s'attaque aux pattes du dragon. Une telle victoire sera remarquable ! A ce stade, vous en êtes capables.
Capables de vous attaquer au temps cyclique.
Un deuxième temps, à assimiler là encore à une seconde direction symbolique pour la conscience, qui est maintenant dotée d'un espace (symbolique) à deux dimensions. Charabia ? Lisez la
suite.
Le cycle, c'est l'idée qu'il existe une redondance dans les évènements, et à ce titre, un sens que l'on peut commencer à prévoir dans l'évolution. L'idée de cycle existe déjà à un niveau individuel, mais elle n'est pas assez prégnante pour faire dériver notre appréhension linéaire des évènements. En revanche, lorsqu'il est observé à une échelle environnementale, le cycle apparaît dans toute sa superbe. L'espace-temps cyclique, c'est donc le monde, et la marche du monde.
Exemple : L'idée de cycle est très claire lorsque nous observons les saisons, à chaque année son été, son hiver. Mais il en est de même pour des comportements humains, la politique, l'histoire, l'économie, la mode. Eh oui, les pattes d’éléphant sont éternelles...
Ce qui manifeste cette réalité d'un temps cyclique, ce sont les émotions. En effet, l’émotion est une réaction, produite par une interaction : elle se met en mouvement en fonction de ce que l'environnement extérieur nous présente. Selon que l'émotion soit bonne ou mauvaise, elle nous indique notre rapport au monde, elle nous dit si l'interaction considérée est envisagée positivement ou non pour notre personne.
Exemple : Lorsque je vois un serpent, j'ai peur. Au contraire lorsque je vois un chien je suis aux anges. L'un me semble bon, l'autre pas du tout. Il en est de même à l'égard des modes, des milieux, etc. Vous détestez les geeks par exemple, mais vous adorez le monde de la chasse.
Remarque : il faut savoir que la réaction dépend aussi de la grandeur de notre regard, qui n'a jamais eu peur en ne voyant qu'une seule partie du réel – Vous savez cette fois ou vous avez cru voir un monstre au dehors, alors que ce n'était qu'un manteau virevoltant au vent. Qui plus est nous parlons véritablement d'une réaction, c'est à dire la première émotion/impression, et non pas un sentiment, qui est une émotion secondaire, cultivée par la pensée (la première impression que j'ai en vous voyant dit comment je vous perçois actuellement, à la mesure de ce que je peux observer en vous, mais si je me répète longuement après-coup que vous êtes un imbécile, je cultive cette fois-ci un sentiment négatif à votre égard).
Le cycle est ce moment ou l'on prend conscience que nos possibilités, pour être exercées, nécessitent de coïncider avec un contexte favorable. Autrement, c'est mal barré.
Exemple : Il est plus facile d'aller à la plage en été qu'en hiver, non seulement parce que la météo s'y prête, mais aussi parce que les activités humaines corrélées sont closes en période hivernale. Et difficile de convaincre des amis...
Il serait complique de devenir agriculteur chez les inuits, il n'y a pas beaucoup de lopins de terre là bas, conseil, il vaut mieux déménager...
Devenir star du rock alors que ce style musical n'est plus à la mode ne sera pas chose facile...
Bref.
Enfin, il convient de remarquer qu'il existe dans notre environnement des choses qui nous font « réagir », nous « émouvoir », et d'autres non. Comme si le monde n'était vraiment monde que lorsqu'il nous parle. En bien ou en mal. Vivant le monde.
Bien entendu, les émotions seules ne suffisent pas pour entrer dans la temporalité cyclique. Il convient que la conscience s'élève jusqu'au niveau émotionnel, ce faisant elle se transforme en empathie. L'empathie n'est pas seulement une mobilisation de la conscience, elle est aussi un agrandissement de cette dernière, un élargissement. Ainsi, à travers l'empathie, nous pouvons être intéressé non plus qu'à nous même, mais aussi à notre environnement plus éloigné. Et c'est bien là que nous commençons à comprendre notre environnement.
Remarque : l'empathie est un intérêt, ça n'a rien à voir avec le fait d'être larmoyant (c'est tout le contraire d'ailleurs !).
Mais il ne suffit pas non plus d'être empathique pour trouver son âme dans le temps cyclique. Dans le même ordre d'idée que pour le niveau 1, la chose peut être très désagréable.
Exemple : Admettons que vous fassiez preuve d'empathie le temps d'un instant, et ce que vous voyez est terrible : l'économie est en berne, la pauvreté gagne les rues, la bêtise est grandissante. Et à observer votre propre réseau les choses ne sont pas mieux, vos contacts et relations sont autant d'arrivistes et de gros c***.
Difficile d'observer le monde lorsqu’il est si laid.
Le champ d'action adapté ?
Pour trouver votre âme dans le cycle, il vous faut au moins un lieu au sein duquel il ne vous sera pas reproché de prendre le temps de vous intéresser à ce qui vous dépasse. Et dans l'idéal un lieu qui est un espace sain. Ici il ne sera plus question d'espace privé, mais social. C'est bien dans la société, le monde, que se déporte votre intérêt.
Il va donc vous falloir libérer un temps et surtout un espace libre, pour expérimenter le social, pour toucher le collectif, le public ou le vivant sous d'autres formes, en somme des choses qui ne concernent pas que vous.
Ici deux cas de figure : soit cet espace vous ne l'avez pas, parce que submergé par les contraintes ; soit vous en avez un semblant, c'est à dire cercle avec des amis, un réseau, mais dans ce cas, il convient de se demander si ce cercle vous convient.
Vous l'aurez compris, le temps cyclique implique d'affronter la société, ou plutôt notre rapport à la société.
Là encore, vous allez user de votre empathie pour juger de votre cercle social. Vous pouvez le faire seulement par piqûres si la chose est désagréable. Le but est d'atteindre une plage horaire équivalente à celle dont vous usez pour développer votre intimité (et un espace plus grand, car le social, ça ne se fait pas dans une chambre ou un salon seul).
Vous y venez ? Alors vous pouvez commencer à tenter vos expériences.
L'empathie, exprimée librement et de manière suffisante, permet de nous renseigner sur notre rapport au monde.
Ici selon les endroits considérés elle suscitera des réactions positives ou négatives.
Et plus encore...
En effet, ce que nous attendons de l'empathie...C'est un signe !
Qu'est ce qu'un signe ?
Le second Graal à l'état brut. Le signe, c'est la deuxième manifestation de votre âme naturelle !
Le signe est une émotion symbolique, c'est à dire une émotion naturelle, inspirante, intelligente. Une émotion sensée qui nous indique mieux que jamais une opportunité du monde. Un contact extérieur avec notre nature véritable.
Ici je vais insister sur l'émotion. Dans le registre émotionnel, il y a les émotions qui sont les réactions premières, et les sentiments, qui sont cultivés à partir de la pensée. Les émotions ne sont donc pas réfléchies et sont plus franches. Cependant, nous l'avons déjà dit, elles dépendent de la grandeur de la conscience : si vous voyez une partie limitée de quelque chose, vous ne réagirez qu'à cette partie.
Exemple : Je reprends l'exemple du porte manteau qui nous fait peur, nous avons peur parce que le temps d'un instant nous croyons voir un monstre. C'est donc la grandeur de la conscience qui conditionne la réaction. Il en est de même pour des situations, des gens. Cette fille qui a l'air si gentille de prime abord, la verrez vous de la même manière lorsque vous prendrez conscience des manipulations qu'elle effectue sur son entourage ?
Heureusement, l'empathie implique un agrandissement de la conscience, de telle sorte que l'on s'ouvre à notre environnement pour qu'il puisse interagir avec nous, non pas de manière partielle, mais complète ! C'est ainsi que la réaction que nous obtenons est la plus naturelle possible : elle est une réaction vraie, qui vous appartient totalement. De la même façon, lorsque nous sommes pleinement à l'écoute, nous nous rendons compte assez vite que certaines choses ne nous parlent pas, n'interagissent pas (et ne suscitent rien en nous) quand d'autres nous interpellent très fortement, et qu'elles sont assez bavardes pour venir nous chercher lorsque nous ne nous y attendons pas !
C'est bien cela qu'est le signe : le monde qui vient à vous !
Exemple : A la base, vous ne vous intéressiez pas à la psychologie, mais depuis que vous vous êtes rendu compte que c'était pas mal, vous en découvrez toujours plus. Et c'est dingue, mais c'est la troisième fois que l'on vous parle de ce truc, les archétypes. Faudrait-il croire qu'il y a là quelque chose qui vous est adressé ?
Remarque : Communément, les signes, nous les appelons synchronicités maintenant, du moins ça se propage comme tel en occident. Mais ça reste des signes hein.
Mais il faut bien comprendre le signe.
Du point de vue du temps cyclique, nous sommes à un second niveau d'appréciation de l'évolution des pulsions (les nôtres et celles du monde). Ainsi nous prenons connaissance de besoins non plus primaires mais secondaires, ce sont des pulsions plus grandes et plus fines, que l'on qualifiera plutôt d'envies (uniquement pour les distinguer des besoins primaires). Mais la encore, ces envies ne constituent pas la réponse à tous nos besoins. C'est ainsi que certains de ces signes sont des envies qui seront immédiatement comblées, mais d'autres signes ne seront que des appels à distance, des opportunités à long terme.
Exemple : Ce n'est pas la première fois que vous voyez ces gens dans la rue. C'est marrant, ils font de la danse. Aujourd'hui, alors même que vous ne prenez pas la même route que d'habitude pour rentrer chez vous, vous les trouvez sur votre chemin. Eux aussi se sont déplacés par hasard. Est-ce un signe ? En tout cas, vous avez largement de quoi justifier une approche en utilisant cette anecdote.
A contrario, cette publicité pour devenir pilote de ligne, si elle vous est apparue comme par magie (et qu'elle vous plaît), ne risque pas de se réaliser tout de suite. Et même si vous connaissez d'anciens aviateurs pour vous pistonner, ça ne va pas se faire du jour au lendemain...
Remarque : ceci est un exemple caricatural. Je ne vous dis pas d'aller parler à toutes les personnes que vous croisez plusieurs fois dans la rue.
Votre âme véritable n'est pas toute entière dans ce monde. L'univers est plus grand que le monde seul. Pour dire les choses simplement, vous n'allez pas accomplir votre rêve et toucher votre nature grâce à votre seul réseau.
L'utilité du signe ?
Il est le déclencheur, celui qui va nous faire basculer définitivement au niveau 2, encore une fois par l'identification. Nous devons d'abord remettre notre personnalité en question au regard du signe, puis nous en viendrons à littéralement rebâtir notre personnalité préalablement déconstruite à partir du signe.
Un signe suscite une réaction anormale. Le temps d'un instant le sens des évènements est interprété, ou plutôt ressenti, d'une manière complètement originale.
Exemple : Vous êtes en crise, votre travail vous déprime, vous commencez sérieusement à vous demander s'il ne faut pas le quitter. A ce moment, une plume d'oiseau tombe du ciel, d'un coup d'un seul. Habituellement vous n'auriez pas prêté attention à un tel évènement, au mieux cela vous aurait amusé, mais à ce moment, vos émotions vous disent, littéralement, que c'est le bon choix. Que quelque chose d'autre vous attend ailleurs, comme un symbole de liberté. C'est toute votre interprétation du monde qui est changée le temps d'un instant, et vos émotions, pendant ce même instant, savent ce qu'il vous faut. Soit vous êtes folle, soit quelque chose d'intelligent tente de communiquer avec vous...
A ce stade nous avons le choix, nous pouvons suivre le signe ou le contester.
Une personnalité non déconstruite aura tendance à contester le signe sur la base d'un "rationalisme raisonnable" : non seulement ce n'est pas possible, mais en plus c'est idiot.
Mais nous pouvons choisir de tourner toute notre attention sur ce que le signe suscite en nous, et cultiver à partir de là des sentiments positifs à l'égard de cette première émotion spontanée qui, si elle est incompréhensible, est naturelle... Et belle !
Remarque : Nous verrons plus tard qu'un vrai signe n'est jamais fou. Il est juste original.
Précision importante ! Le signe ne se manifeste qu'en cas de désir, d’intérêt préalable (sauf miracle de la nature). Nous devons donc d'une façon ou d'une autre nous intéresser au sujet pour reconnaitre qu'il s'adresse à nous par la suite. Mais il ne faut pas intégrer cette information de manière rigide : il est plus question de proximité que d’intérêt direct, et j'entends par proximité le fait d'approcher, de prendre connaissance d'une logique, d'un sens. Et c'est ainsi que les signes peuvent nous surprendre: en se manifestant sous une forme inattendue, mais très ressemblante (conforme en fait) à la logique que nous avons désirée, et c'est bien pour cela que nous les reconnaissons malgré tout !
Exemple: A la base, dans votre famille on dépréciait les sciences sociales. Mais après un long travail introspectif, vous vous êtes rendu compte que vous appréciiez cela. Vous êtes maintenant ouvert à de multiples disciplines : droit, sociologie... Mais, pourquoi ce flyers de présentation de la psychologie vous parle tant ? La psychologie ? Ce n'est pas vraiment le genre d'opportunité que vous attendiez, mais bizarrement, quelque chose vous dit que ça colle ?
En vérité vous intéresser à des sujets comme la sociologie vous a rapproché d'un mode de raisonnement, d'une logique qui est assez connexe avec la psychologie pour que vous vous ouvriez à cette dernière. Le préalable nécessaire pour que votre âme arrête de se dire "non, ce n'est pas pour moi".
Un signe, s'il est virtuel, n'est pas non plus évanescent. Si le désir se transformait en jeu, le signe lui fera plus. Une opportunité n'est pas qu'une simple possibilité, mais une possibilité qui se donne au monde. Une possibilité très probable car gorgée d'énergie, et donc convertible en quelque chose de concret.
Exemple : Tout est possible dans la vie. Il est possible qu'une météorite tombe sur la terre, il est possible que vous gagniez à la loterie, il est possible que vous rencontriez votre star préférée par hasard. Tout est possible, mais pas forcément probable. Les précédentes possibilités sont même improbables. En revanche ce chien qui grogne en vous regardant... Il n'y a qu'à voir l'énergie qu'il dégage pour comprendre qu'il est plus que probable qu'il vienne vous chiquer les jambes. Beaucoup plus probable qu'un gain de loterie.
Remarque : Bon pour le coup, l'opportunité, elle est pour le chien.
Le signe lui est plus encore qu'une opportunité, il est une opportunité ou l'on se reconnaît, et qui suscite de la confiance. Rappelez vous, ici les émotions sont intelligentes. Rajoutez à cela le fait que nous pouvons cultiver des sentiments positifs par dessus cette confiance.
Tout cela peut se transformer en quelque chose de hautement convertible. Concret. Et c'est bien ce que nous devons faire.
Tous ces signes prometteurs peuvent être transformés non seulement en contact, mais surtout en relation.
La relation est un lien qui se veut solide, donc un lien de confiance. Et le fait de s'assurer des échanges sur une base stable établit là aussi un certain pouvoir : de la rencontre entre moi et mon environnement jaillira une conjugaison des possibilités. Je peux définitivement faire plus de choses qu'avant, j'ai plus de choix. Je suis devenu plus grand, au travers de mon monde.
Et à ce stade, le cercle social est devenu un cercle d'amitié. Relations naturelles et non contraignantes. Un endroit au dehors de moi ou je peux être moi.
Une telle conversion de l'espace n'est possible qu'en atteignant la perfection du signe. Le serment.
Qu'est ce que le serment ?
Plus communément, on appelle cela un engagement.
Il y a des signes prometteurs, et c'est bien. Mais la promesse directe, c'est mieux. Ainsi, nous attendons du serment - signe parfait - qu'il nous engage directement, et le plus sérieusement du monde, vis à vis de notre rêve, de notre nature.
Ce n'est plus seulement un jeu comme au niveau 1, mais plutôt une décision qui commence à avoir des conséquences : une transition. On se jure à soi même de se battre pour quérir son âme, en quelque sorte (pas besoin d'être aussi solennel, c'est l'intention qui compte).
Exemple : Si au niveau 1 vous vous êtes rendu compte que vous aimiez la science fiction, au niveau 2 vous commencez à vous rapprocher d'un cercle littéraire, d'une communauté. Ce sera l'occasion de vous rapprocher de ce projet d'écriture, mais aussi de vous faire des amis. Vous aimeriez bien devenir pilote de ligne ? Vous commencez à faire des stages. Vous aimez la menuiserie ? Vous vous jurez de vous engager dans cette voie un jour (ben oui, le serment est une transition, vous pouvez vous laissez le temps !)
Un serment marque une étape définitive, sans retour. Ainsi, après l'engagement, le doute n'est plus permis, ce qui élève les émotions à un niveau de positivité sans précédent, comme au moment de la première réaction, mais en continu (dans l'idéal).
Exemple : Vous êtes résolu, tôt ou tard vous quitterez ce travail et vous deviendrez agriculteur. Vous savez que cela est votre rêve, et vous savez qu'il est possible de le réaliser, peu importe les critiques. On peut rajouter aussi que vous savez que votre travail actuel ne vous convient pas, et qu'il vaudrait mieux mourir que d'y rester. Oui, à vos yeux l'échec quant à votre rêve est un meilleur choix que rester où vous êtes, donc à ce stade, qu'il y a-t-il à perdre ? Autrement dit même en cas d'échec – ce qui n'arrivera pas, vous en êtes certain – vous ne le regretteriez pas. Et ainsi, les émotions restent hautes, positives.
Techniquement, le doute fait broyer du noir quand à la possibilité de réaliser son rêve, et donc descendre les émotions. Lorsqu'il n'y a plus de doute, on peut avancer avec plus de latitude, et les émotions, quelques soient leur nature, servent à construire la confiance supplémentaire.
Alors il y aura toujours des émotions de type « négatif », mais elles seront élevées, et donc d'une autre nature. Par exemple, un léger revers ne se traduira plus en « ce rêve est idiot », mais plutôt « cela dessert mon projet, je dois faire autrement ». Toutes les émotions servent notre but désormais.
Barrière émotionnelle.
Pour atteindre un tel niveau de confiance, cela suppose de déconstruire sa personnalité au préalable. Nous l'avons déjà dit, une personnalité artificielle trop envahissante tentera par ses sentiments négatifs et sa réflexion, de remettre en cause la confiance spontanée. En somme de faire douter. Mais lorsque la personnalité nocive est trop affaiblie par la déconstruction, elle n'a tout simplement plus la force de faire douter.
Exemple: Habituellement, ce signe avec la plume, vous l'auriez réfuté après coup. Mais à bien y réfléchir, vous vous êtes tellement remis en question, vous détestez tellement votre ancienne
logique qui, selon vos mots, vous pourrit la vie, que la vision de cette plume n'est pas vraiment contestée. Faire confiance à une plume ? Ce ne sera pas pire que faire confiance à votre patron
qui vous met coups de couteau dans le dos. L'ancienne voix intérieure est devenue aphone.
Cela suppose un niveau de déconstruction que l'on qualifiera de médian. Légendes archétypales, théories pensées, sentiments d'angoisse, habitudes relationnelles. Assez de remise en question pour devenir étranger à soi même.
La foi.
A ce moment de paroxysme, on pourra considérer que la personnalité a été rebâtie autant que possible à partir du serment. L'articulation entre empathie et signe devient un processus naturel intégré. La société nous parait amicale.
Et c'est ce que l'on appelle la foi, confiance maximale. Deuxième forme que prend la nature : elle se rapproche, elle est bientôt palpable !
Remarque : Bizarrement, la vraie foi se vit comme une apparition de la lumière, une révélation. C'est bien normal, le souhait profond que nous avons trouvé au moment du désir, ce souhait, finit par nous répondre « au dehors de nous même » ! Comme s'il existait de manière indépendante, intelligente, au-delà de notre personne. En on en vient à parler à une personne, un genre de « alors tu existes vraiment !... ». Si, si, je vous jure.
A ce stade on peut considérer que le second temps, cyclique – les émotions – a été inversé : le cours du temps (comme un présent symbolique) n'est plus vécu comme quelque chose d'effrayant, mais il nous semble que la marche du monde n'est qu'un enchaînement d'opportunités et d'émotions toujours plus positives.
Et ouais, c'est ça avoir la foi !

Un temps encore plus sensé Un espace encore plus libre
... Et enfin un début de cohérence dans la personnalité ! Une zone en commun dans les deux cercles.
Bonus
Au niveau 1, nous nous apercevions qu'au sein de notre individualité existait un désir.
Au niveau 2, c'est comme si l'environnement nous faisait savoir qu'il veut lui aussi concourir à la réalisation de notre désir. La jonction parfaite entre ces volontés extérieures et intérieures laisse à penser que nous sommes plus que notre individualité, que nous ne sommes pas différent de l'environnement qui nous entoure (celui qui nous parle !).
Donc après avoir identifié ce que l'on aime (niveau 1), on finit par croire que cette chose est possible, accessible (niveau 2).
Qu'est ce qui nous attend ensuite ?
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