La voie initiatique - n°8 : Le niveau 4, le temps suspendu

 

C'est la dernière bataille ! Pour gagner la guerre ! Après la queue, les pattes, la tête... Vous devez percer le cœur du dragon ! Sous peine qu'il finisse par se régénérer. Percez donc ce cœur de lave, et voyez ce qu'il cache à l'intérieur.

Mais quelle est cette bataille ? Quelle est la fin de la guerre ?

 

C'est la bataille... du temps suspendu ! Le niveau 4 !

Envisageons le comme un 4ème temps, associé – symboliquement et non scientifiquement – à un espace ou l'on considère maintenant une 4ème direction, le centre (Une direction inconnue ? Intérieure ? Un espace des manifestations imaginales ?).

 

Qu'est ce que le temps suspendu ?
Un temps suspendu, ce n'est pas une absence de temps, mais plutôt un temps... qui ne se déroule plus ! Encore une fois, cela ne veut pas dire qu'il n'est pas là. En fait de temps suspendu, c'est en vérité un temps concentré, comprimé. Toute une évolution des formes, des pulsions, comprimée en un seul point. Et là, ça devient bizarre non ?

 

En fait pas du tout. Voyez plutôt.

Exemple : Imaginez une personne quelconque, appelons là madame Delta. Madame Delta vit sa petite vie sans trop se poser de question, elle a tout de même quelques projets : pour l'instant employée chez un fleuriste, elle se voit bien posséder sa propre affaire. D'ici quelques temps elle et son compagnon achèteront une maison. Des enfants ? Elle en a 2, un troisième serait le bienvenu. Cet été ? Vacances au bord de la mer... Et pendant qu'elle pense un peu à la logistique de la période estivale... Un gigantesque vaisseau spatial débarque.

…........

Du coup, vous pensez vraiment qu'elle partira à la plage ?

Vous l'aurez compris, l'arrivée du vaisseau spatial vient tout perturber, et à ce stade, toutes les projections temporelles tombent à l'eau : devenir patronne de sa propre boutique ? Avoir une maison ? Mais est-ce qu'elle sera encore en vie déjà ? Ou au contraire, peut être que ces extra-terrestres seront bienveillants, et qu'ils nous apprendront un mode de vie qui affranchira madame Delta du travail et du besoin de sécurité.

Remarque : Ou peut-être qu'ils nous mangeront tous.

 

Le temps suspendu est donc un temps de crises. C'est la perturbation de la normalité, et l'apparition de la contradiction. Bien que le temps suspendu soit rare, nous le vivons régulièrement, selon des échelles variées. Alors oui, nous voyons peu de vaisseaux spatiaux, mais nous connaissons d'autres types de bouleversements.

 

On parle de temps suspendu lorsque la forme en question est si concentrée qu'il est impossible de prédire quelle sera son évolution : à partir de l'arrivée d'un vaisseau spatial, on peut générer une multitude d'avenirs et de scénarios possibles, mais personne n'est capable de savoir ce qu'il va advenir réellement.

Techniquement, c'est bien parce que la forme est très riche, concentrée, qu'elle est multiple en un seul point. Plein de scénarios possibles en même temps. Ladite forme ne peut être qu'un symbole puissant, une pulsion très intense. Une super forme en quelque sorte (une âme pleine – d'esprit ? – et non pas vide).

 

Le temps suspendu interrompt le déroulement « normal » du temps, et on peut même considérer qu'il modifie le passé lui même, car ce dernier est réinterprété à l'aune de l'information nouvelle apportée par la crise.

Exemple : ici, on pourrait imaginer que la majorité des histoires d'ovni, tel que roswell, étaient vraies, que certaines chroniques historiques n'étaient pas des erreurs ou des métaphores. On pourrait même se demander si nos gouvernements n'étaient pas au courant depuis longtemps, et d'autres envisageront que les extra-terrestres influencent l'histoire depuis la nuit des temps. En bien ou en mal selon les tempéraments de chacun.

Ah mais un temps suspendu, c'est un vrai un film hein !

C'est même pire que tout cela encore, car il faut le voir comme un moment où certains ne sauront même plus distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. Une grande confusion.

 

 

Le temps suspendu s'apprécie en fonction de la forme, en fonction de l'âme. C'est très simple. Ici c'est la notion de centre qui est au cœur (pléonasme) du problème. Voyons en cela l'image d'un centre de gravité : malgré le fait que nous puissions bouger sur notre orbite, voire nous en écarter, nous finissons par revenir graviter autour du centre tôt ou tard, comme attachés. Et c'est donc ce centre de gravité que nous recherchons, la réalité qui prime au dessus des autres, celle que nous prenons comme vérité. C'est ce que nous appelons plus communément la normalité.

Remarque : attention, le centre n'est pas le sommet (temps vertical) ! Tout sommet ne se définit que par le centre, et c'est ainsi que le meilleur est dépendant du normal.

La normalité ne se pense pas, elle se vit, elle est une situation, un système. Difficile à déterminer d'ailleurs. C'est à partir de la notion de normalité, forme « essentielle » (à nos yeux) que le temps se déploie et que les formes mineures évoluent.

Pour qu'une suspension ait lieu, il faut que l'évolution traditionnelle des formes soit arrêtée, en d'autre terme, que l'âme/ la dynamique précédente – la normalité – soit bouleversée par une âme/forme/dynamique plus forte.

La « modernité » serait remplacée par la « science-fiction pour de vrai » (vous m'avez compris hein).

Si l'âme induit un mouvement de centralisation, de synthèse, il faut toutefois que la conscience s'élève jusqu'au niveau de l'âme pour faire jaillir un temps suspendu.

Une conscience apposée directement à l'âme, la forme... C'est une prise de conscience. La vraie, la complète.

 

Prise de conscience, du déjà-vu ?

Évidemment, des prises de consciences, nous en avons eue tout du long de ce parcours. Mais celle que nous supposons ici est complète : c'est l'observation de la forme, de la pulsion, non pas à l'état partiel, mais complet. Une vision totale de l'âme, de la dynamique. Jusqu'à en trouver la nature.

Comme nous l'avons dit précédemment, voir la réalité toute entière ne manquera pas de perturber la normalité établie. Et c'est ce que nous voulons, faire jaillir un temps suspendu volontairement et non en raison d'une crise externe.

Pour réaliser une telle prise de conscience, il ne faut pas faire preuve d'attention, ni d'empathie, ni de concentration. Non. Il faut faire les trois en même temps, avec le meilleur équilibre possible. Ce afin de trouver ce qui est au centre.

 

Imaginez un peu : si vous usez un peu plus de votre mental que du reste, alors vous êtes cérébral. Vous usez plus de vos émotions ? Vous êtes quelque peu émotif. Le physique ? Sensitif.

Mais si les trois sont parfaitement équilibré dans la balance, alors qu'êtes vous ? Ni sensitif, ni émotif, ni cérébral. Et pourtant pas vide.

Il en est de même au regard de l'âme complète, que l'on ne peut observer qu'en équilibrant les aspirations (désirs, âme associée au mental), la foi (signes, âme associée aux émotions), et le don de soi (transes, âme associée au physique).

Remarque n°1 : Les tempéraments (cérébral, etc.) me servent de parallèle, en fait ils ne sont pas trinitaires, car il existe un tempérament imaginatif/animique. On y reviendra un jour.

Remarque n°2 : Ici on ne vous demande pas un équilibre mathématique. Dans la vie, parfois, les objets tiennent en équilibre sans épouser une quelconque symétrie. Ce qui veut dire que, si vous avez naturellement plus de propension à « désirer » plus que le reste, vous continuerez à le faire, mais vous le ferez de manière à laisser le reste exister en égal.

 

Lorsque la conscience est parfaitement équilibrée, elle peut observer – je ne sais où – qu'il existe des éléments, des situations ou des vérités assez puissantes ou graves (donc avec beaucoup de gravité) pour redéfinir la notion de normalité. Et ce que l'on veut, c'est bien voir l'âme réelle des choses, la vraie normalité : La nature enfin dévoilée, le sens caché derrière le mouvement du monde.

 

Quel espace, quel champ d'action adapté pour le temps suspendu ?

Ça, c'est un mystère...

En fait, là encore il faudrait peut être réunir tous les espaces ensemble. Et peut-être qu'il en jaillira une dimension nouvelle, qui sait... En tout cas, cherchez le partout, et plus loin encore.

On pourrait aussi imaginer que la solution ne réside pas dans une forme d'équilibre, mais qu'elle consiste à porter sa main le plus loin possible, dans un espace encore inconnu. En fait, à ce moment d'épanouissement de votre vie, vous pouvez bien consacrer un peu de temps, et avec de la chance un peu d'espace, à l'inattendu. L'imprévu total, expérimenté je ne sais où. Peut-être que cela ne donnera rien, mais qui sait ?

 

Encore faut-il être capable de repousser toutes les influences de tous les cercles. C'est que, à sauter dans un trou noir, vous risquez d'inquiéter vos proches... D'ailleurs, c'est peut-être ce qui vous retient vous-même, le vrai trou noir : la peur !

Dans tous les cas, il va falloir se débrouiller mes chers.

 

Que provoque la prise de conscience, l'identification ?

Ce que nous attendons de la prise de conscience, c'est qu'elle suscite... une révélation.

Quatrième et dernier Graal à l'état brut. Quatrième manifestation de la nature, mise à nue.

Disons d'abord que la révélation, c'est tout simplement la nature qui se dévoile enfin, qui n'est plus à distance, mais qui est bel et bien là, et qui (re)devient le centre de l'existence. Techniquement, redéfinir la normalité ne peut se faire qu'à partir de l'apparition de quelque chose qui exprime cette nature avec puissance. Un support réel.

Exemple : Vous avez toujours pressenti que votre réalité n'était pas vraie, qu'elle n'était pas la bonne, du moins qu'il y avait autre chose. Ce n'était qu'un pressentiment, ou au mieux une opinion, qui n'était rien face au flot des aléas de la vie concrète. C'est bien de se connaître, et de savoir ce qui nous plaît, mais quand le monde ne ressemble aucunement (ou de manière limitée) en ce que nous aimons, alors comment vivre notre réalité intérieure ?

Mais après tout ce chemin, vous l'avez enfin : une base extra-terrestre, juste devant vos yeux ! Ça y est ! La normalité est morte. Avec une telle découverte, vous allez changer votre vie, et changer le monde aussi. Plus personne ne pourra vous arrêter, vous dire que vos recherches son futiles, pire, votre travail aura du sens !

Remarque : Bon après vérifiez bien que vous ne soyez pas sur le lieu d'un ancien studio de cinéma hein...

 

Mais rajoutons maintenant qu'une révélation est analogue à une transformation. Techniquement parlant.

Au moment du temps vertical, nous effectuions des transmutations : des changements d'états, non consistants au regard de l'essentiel, bien que déterminants. Au moment du temps suspendu, on peut parler de transformation, au sens le plus grand du terme. On pourrait dire que c'est un changement si grand qu'il est un changement de nature et non plus d'état. En vérité ce n'est pas tant l'essentiel qui change que la définition que nous en avons. Donc voyons le comme un changement d'âme (forme) total qui n'est rien d'autre qu'une redéfinition de notre nature, par la révélation.

Remarque: Pour le dire encore autrement, en fait on ne change pas de nature, on découvre sa vraie nature en abandonnant le mensonge ! Mais forcément, à vivre, c'est si puissant que ça s'apparente à un changement de nature...

 

Parlons un peu de cette révélation/transformation

Il n'y a transformation que parce qu'il y a réalisation, c'est à dire prise de conscience complète, ou plutôt identification totale : une réalité que nous ignorions jusqu'à présent va être envisagée dorénavant comme vérité, en effet, l'inspiration n'ayant plus de chemin à parcourir, la conscience n'a plus qu'à l'épouser durablement, par identification. En gros la conscience se choisit un nouveau centre de gravité.

La nature ainsi contemplée dans sa totalité, la parole change. Et naît le nom divin. Le Graal des Graal. Un nouveau logos (logique), un nouveau verbe (parole, incarnation de cette logique, nom).

 

Vous l'aurez compris, ce nom est une qualité essentielle. Une révélation de votre plein potentiel. On exige du nom qu'il dise tout de vous, et qu'il symbolise toute votre existence. Le tout en se renouvelant continuellement, sans jamais s'épuiser. Incroyable hein ? Pourtant une telle chose existe. Alors évidemment elle est complexe. Mais dans les grandes lignes (très grandes), nous y sommes. Il s'agit simplement de trouver votre vrai moteur.

Exemple : Pour certains, l’honnêteté est un mot qui ne veut rien dire, ou une simple propension à dire la vérité. Mais pour d'autres, c'est beaucoup plus. En fait, c'est tout un état d'esprit, un univers, une façon de vivre et une esthétique. Ne pourrait on pas imaginer que la logique de ce mot, poussée et intégrée à l’extrême, influe jusqu'à la façon de modeler les environnements et styles de vie ? Ainsi, un monde qui vivrait l’honnêteté pour ce qu'elle est vraiment, se transformerait peut être en un monde de chevalerie.

La liberté ? Plus qu'une définition, est ce que la liberté n'est pas la façon de vivre des pirates ? Et peut être que ces mots vous feraient dépasser la mesure. La liberté, c'est peut être une aventure plus grande encore que la piraterie historique, existe-t-il d'autres manières plus pures encore ?

D'ailleurs ces mots, ne sont-ils que des adjectifs ? Le loup, le tigre, ne sont-ils pas autant de réalités et d'univers mystérieux ?

Et les phénomènes naturels ? Qu'en est-il de l'aube ? Ne conjuguerait-elle pas des notions telles que le changement, la transition et la douceur pour son porteur ? L'aube, la première lumière, ne conduirait-elle pas aussi à devenir avant-gardiste ?

Et est-ce qu'un nom vraiment compris n'est pas un nom qui fait advenir les univers impossibles ? La magie, la science-fiction, ne sont-elles pas des réalités qui attendent d'être révélées par les noms adéquats ?

 

Techniquement, nous pouvons supposer du nom qu'il soit assez concentré pour susciter plusieurs versions de vous-même, plusieurs scénarios de vie, tant qu'ils sont compatibles. Cette extrême intensité, concentration, induit très probablement que le nom ne soit pas une manifestation formelle, mais une expression d'un autre genre (réalité inconnue, en dehors de notre univers) qui génère des formes naturelles (dans l'univers) et se devine au dedans de chacune d'entre elles. Un mot qui recouvre une réalité si grande qu'elle peut être comprise de plusieurs façons différentes et pourtant toutes compatibles entre elles.

Ainsi, l'observation par la conscience de cette réalité mystérieuse qui habite secrètement la nature, ne manquera pas de vous insuffler une nouvelle forme, et tout un scénario de vie tout aussi compatible. Et bien adapté au circonstances de l'époque qui plus est.

Remarque : Le nom est « surnaturel », mais il se comprend au travers d'éléments dits naturels... mais tellement inédits qu'ils seront perçus comme anormaux au moment de leur révélation (ils seront donc surnaturels pour le quidam...).

 

Évidemment, c'est du charabia pour vous. Donc disons les choses simplement : le nom est une qualité essentielle (un état de l'esprit), et lorsque nous réalisons pleinement le sens de cette qualité, sous une forme adéquate, et une fonction totale associée (un destin) là nous accomplissons notre nom.

 

Un besoin ?

Ici il n'est plus question de besoins primaires, secondaires, tertiaires. La révélation serait un quatrième genre de besoin qui s'attache à des pulsions si subtiles et infimes... que parler de besoin semble impropre. Créer, c'est gratuit.

Sauf à considérer la gratuité comme quelque chose que l'on a "besoin" d'exprimer.

 

Profitons-en revanche pour dire ceci.

N'avez-vous pas remarqué que la progression au sein des niveaux suppose conjointement une accentuation de la conscience et une subtilité grandissante des pulsions naturelles ?

 

Plus on monte, plus il faut être attentif, conscient de tout. Facile de repérer un désir, plus dur de repérer un signe, plus dur encore de prendre conscience des transmutations.

Et après ? Que peut-on supposer de la révélation ?

Je ne sais pas.

Mais peut-être que l'explosion de la révélation se manifeste sous la forme d'un simple… murmure ?

 

Qui sait !

 

 

L'utilité ?

Nous nous servons de la révélation – qui est le temps suspendu en lui même – pour faire jaillir quelque chose de nouveau, d'inédit dans le monde. Nous nous servons de la connaissance de notre potentiel - qui dépasse notre individualité et se reconnait dans un système de résonances harmonieuses - pour créer (et non recopier).

Si la conscience partielle du nom peut avoir lieu bien avant le temps suspendu, la réalisation complète du nom ne peut avoir lieu en revanche qu'en ce moment d'apocalypse. Et c'est ce que nous voulons : une vraie révélation qui change la vie, une "transformation" et non pas une simple "information".

Donc, par la prise de conscience, l'identification, la révélation, on dompte la nature avec amour (elle nous dompte aussi) : nous savons ou trouver, dans le monde, ce qui ne manquera pas de faire advenir la vie dont nous rêvons. Ce sans compromis.

Exemple : Supposons que votre nom désigne une forme de réalité avant-gardiste. C'est merveilleux, c'est vraiment génial que de savoir une telle chose. Vous savez que ce qui vous fait vibrer, c'est le futur, la technologie. Oui mais voilà ça nous fait une belle jambe. Ce que l'on veut à ce stade, c'est bien faire advenir une réalité, car à quoi bon se connaître parfaitement soi même sans pouvoir vivre ce que l'on aime. Et actuellement, vous vivez avec des poules, on y voit pas trop le futur.

Heureusement, la révélation vous fait voir cette nouvelle technologie, cachée, que personne n'a vu (allez, disons un moteur à énergie libre). Une technologie qui a le pouvoir de faire de notre monde un monde de science-fiction. Une telle découverte bouleverse votre vie, et ne manquera pas de bouleverser une bonne partie du monde. Et c'est bien ce dont nous avions besoin pour changer de vie, pour changer de normalité. C'est une nouvelle ère qui approche !

Remarque : En gros, la révélation, c'est autant une complète révélation intérieure qu'extérieure, le nom s'appuie sur un support très concret de la réalité physique pour que l'on puisse le vivre durablement et non virtuellement.

 

 

Lorsque les créations nouvelles investissent l'espace, alors naît la révolution. Un petit bigbang par delà lequel votre monde et vous même ressuscitez. C'est le moment de la beauté, de la gratuité, de la liberté. A quoi ressemblera ce nouveau cercle ? Ben c'est le grand mystère. Voyons le comme un nouvel univers.

C'est aussi simple que cela.

Exemple : Si l'on prend l'exemple précédent, grâce à cette nouvelle technologie de rupture, toutes vos inspirations les plus belles pourront être réalisées : des infrastructures moins coûteuses, facile à construire, des écoles, etc.

Remarque : Vous avez compris que je caricature hein ? D'où les raccourcis... (en revanche des découvertes phénoménales, ça pourrait bien arriver ! Qui sait ? )

 

Existe-t-il une révélation plus parfaite qu'une autre ? Ben on peut supposer, que pour faire la révolution, ladite révélation soit un véritable... Miracle !

 

Qu'est ce que le miracle ?

J'en sais rien. Je veux juste rester un peu symétrique(quoique j'ai déjà bien dérivé). Allez, j'essaye un truc...

Le miracle, c'est peut-être la différence entre création et fabrication. Bon, évidemment, ici je me sers des mots à ma sauce, mais dans le but de transmettre une idée. On dira d'une fabrication qu'elle est un processus de création connu, alors que le miracle est une création inattendue et/ou inédite. Ou une transformation jamais vue.

 

Réaliser une telle chose implique de sortir des sentiers battus. Techniquement, cela implique une personnalité complètement déconstruite vis à vis des attentes extérieures, qu'elles soient relatives aux proches, qu'elles soient sociales, ou traditionnelles. Mais plus encore, le miracle suppose non pas une déconstruction, mais une construction de la personnalité qui va plus loin que nécessaire, ce qui induit l'incarnation de intelligence qui doit déborder là ou on ne l'attend pas. Totalement au-delà de soi-même. Une transformation jamais vue j'ai dit.

 

Enfin, c'est juste un artifice de discours pour vous dire que c'est en changeant jusqu'au bout du bout que vous ferez des miracles : en construisant par delà soi-même, lorsque la personnalité ne suffit plus à contenir l'intelligence. Du moins on peut l'imaginer.

 

La connaissance

Lorsque l'être tout entier, et plus encore, a été entièrement transformé à partir de sa révélation, et qu'il ne manque pas de créer, révolutionner, miraculeusement, alors il entre dans la connaissance.

La connaissance, quatrième et dernière forme que prend l'âme. Forme naturelle, vrai visage de l'être. Accomplissement. Renaissance perpétuelle.

Remarque : On le vit comment ? Ben... j'imagine qu'on sourit en fait...

 

On peut maintenant considérer que le quatrième temps – l'âme – a été inversé.

En changeant notre âme, nous ne sommes pas éteints inachevés, mais nous renaissons complets par la vie elle même. La nature ne se désagrège plus, elle se renouvelle, et la mort est vaincue, car la fin - l'accomplissement- est un début.

 

Le triomphe

 

Le temps et l'espace sont réunis, fusionnés par l'équilibre. Par la victoire sur le temps suspendu, l'essentiel, le noyau de la vie est investi. Par la victoire sur le temps suspendu, la nature rayonne sans limites, par delà le cercle, dans un espace nouveau. L'être est soleil.

Remarque: les rayons du cercle en pointillé représentent le temps vertical, 8 rayons, comme autant de voies naturelles, élémentaires, pour remonter jusqu'au centre.

 

Si on résume :

La pensée n'est plus pessimiste, mais elle structure des projets plein d'espoirs.

Les émotions restent positives, dynamisantes, elles suscitent du pouvoir.

Le corps physique n'est plus vécu comme une prison, mais l'expression agissante des possibles, liberté.

L'âme, se renouvelle, de nouvelles façon d'exprimer l'être naissent, et donc de nouvelles vies. Création.

 

Pas mal non ? Mais... est ce qu'il faut le prendre au pied de la lettre ? Cette renaissance, est-elle effective au sens le plus surnaturel du terme ? Faut-il considérer cela comme une espèce de poésie et non un triomphe réel ?

C'est à vous de voir, toutefois disons ceci :

- Dans un premier cas on peut considérer que le processus permet de changer sa vie, mais qu'il reste une mécanique qui a ses limites, et qui ne remettra pas en cause les lois de la physique. Une amélioration relative donc, quoique agréable si la méthode est aussi efficace que je le prétends.

- Dans un second cas de figure, on peut considérer que les symbolismes de revigoration ou de renaissance s'appliquent à la lettre, auquel cas ce processus est surnaturel. Ainsi la mort ne serait plus la seule façon de finir sa vie.

Je ne statuerai que sur une chose : il faut essayer et voir ce que ça donne. Moi je ne vous promets rien, et si ça se trouve, ça ne marche pas ce truc hein.

 

Remarque : Après, il paraît qu'il y a un type il y a 2000 ans...

 

 

Bonus

 

Vous savez, pour cette dernière étape, je diverge avec les considérations traditionnelles de la fin de l'initiation. L'orthodoxie exigerait de vous que vous vous taisiez pendant la révélation.

Pas de silence. Mon dieu, non, surtout pas de silence. Ou si l'on parle de silence, ce n'est pas celui auquel on pense.

 

Peut-être que je vous expliquerai un jour tout cela. Ce n'est pas anodin. C'est même très grave en fait.

Mais pour l'instant, il convient de faire la fête. Parce que vous savez quoi ? Nous en avons fini. Alors bon, je vais rajouter quelques notes pour compléter des détails relatifs à la section, mais voici l'aboutissement de la voie initiatique.

Désormais, sans institution, par vous même, vous avez accès à la méthode générique qui vous permet de vous transformer.

Le truc, c'est que savoir est une chose, et faire en est une autre...

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