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Logique de l'âme – Introduction

 

Cette nouvelle section à pour but de rendre compte, au regard de la psyché, d'une forme d'intelligence spécifique affublée à l'âme.

 

Quoi ? Vous avez du mal à vous représenter la chose ? Forcément, puisque les critiques vont bon train.

La religion y voit régulièrement les tentations du démon. Le comble pour une institution qui se réclame d'une foi totale en cette réalité invisible.

La science y voit un placard primitif et désordonné du mental : « la pensée magique ». Et là, c'est le summum, puisque l'âme serait une invention qui reflète le stade le plus primitif de l'intelligence humaine, car dénué de méthode et de raison.

 

Mais avec tout ce que nous avons appris jusqu'à présent, nous avons largement de quoi interroger ces positions réductrices. Nous allons donc prendre connaissance de repères qui définissent quelques contours naturels de cette intelligence, et vous finirez par vous figurer vous-même le genre de réalité qui se donne à vivre lorsque nous épousons une telle logique.

Attention, nous parlons bien de contours, d'une familiarisation, pas d'une étude approfondie. Mais croyez-moi, ce sera amplement suffisant.

 

En guise d'introduction, j'aimerais dire autre chose. C'est l'occasion rêvée.

Je l'ai déjà dit, je n’exige aucun prérequis pour être lu, toutefois, il me semble qu'il est des points sur lesquels nous devrions nous rejoindre.

L'esprit est invisible, et de fait une notion sujette à caution pour beaucoup. C'est normal, presque sain (j'ai dit presque). La question de Dieu est si profonde que nous serions bien en peine de résumer cela à une vague adhésion, et, au fond, l'incrédulité participe de la grandeur de l'absolu.

Mais l'âme... Comprenez-vous que l'âme est une réalité indiscutable ? L'âme est la réalité pulsionnelle, elle est la nature, et sans elle le cœur ne battrait pas. Pourtant, elle ne se résume qu'à une croyance intime aux contours très nébuleux. Si vous pouvez contester l'esprit, j'estime en revanche que vous ne pouvez contredire la présence de l'âme ; et si vous ne reteniez que cela de ce livre, j'aurais alors accompli ma tâche.

Cela étant dit, ne voyez dans cette proclamation qu'un avis appuyé. Faites-en ce que vous voulez.

 

Bon, on y va ? Histoire que vous méritiez votre œil de l'âme !

 

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